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Les céréales et les plantes

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Les céréales et les plantes Empty Les céréales et les plantes

Message  Mab Kasia Lun 15 Avr - 6:17

Les Gaulois sont de gros consommateurs de pain. Chaque famille fabrique le sien à la maison avec le blé fourni par les paysans. Une femme moud du blé à l'aide d'un moulin à pierre, et on apporte de l'eau qui est mélangée à la farine pour faire la pâte. Cette dernière est ensuite séparée en miches que l'on fait cuire dans un four d'argile en forme de dôme.

Ils consomment aussi des bouillies de flocons d'avoine auxquelles ils ajoutent du sel ou du miel.

Dans le nord de la Gaule les agriculteurs exploitaient essentiellement des graminées et de légumineuses.

Parmi les graminées les gaulois cultivaient quatre sortes de céréales de la famille du blé (l'engrain, l'amidonier, l'épautre et le froment) mais aussi de l'orge, de l'avoine et du millet.

Parmi les légumineuses, la lentille, le pois, la fève ou la vesce (pour les paturages) sont recensés.

Certaines plantes sauvages étaient également ramassées car leurs feuilles peuvent être consommées en salade ou bouillie.

Les gaulois mangeaient des fruits bien sûr, des prunelles (fruit du prunelier, fruit à noyau de couleur bleu violet), des merises (fruit du merisier, plus petit qu'une cerise, ce fruit a une chair ferme et très savoureuse mais peu sucrée), des framboises, des pommes, des fraises, des noisettes, des raisins, des prunes, des glands et des baies de sureau.
Il est fort possible que les arbustes sauvages aient été transplantés dans les jardins gaulois.

Parmi les produits sauvages accessibles, il faut indiquer le miel. Celui-ci faisaient certainement l'objet d'attention, et il faut supposer que des ruches étaient entretenues un peu partout.


Parmi les plantes cultivées par les Celtes, l’orge occupait une place importante. Il était consommé bouilli ou utilisé pour le fourrage des animaux. Pour faire du pain, on utilisait
surtout l’épeautre, l’amidonnier, le seigle, l’avoine ou le froment.



Des légumes secs comme les fèves, les petits pois et les lentilles étaient aussi cultivés. Les glands, ramassés en forêt, étaient grillés puis réduits en farine pour faire des galettes.


D’autres plantes, comme le lin et le chanvre étaient utilisées, entre autres, pour la production textile.


Les céréales étaient récoltées puis stockées dans des silos (sorte de puits creusés dans le sol) ou des greniers situés près des habitations.

En parallèle à cela étaient cultivées des céréales, comme
l’
orge, le blé, l’avoine et l’épeautre. La farine était moulue si finement que la renommée des pains celtes avait atteint Rome.



La majorité des fruits n’était pas cultivée, mais cueillie
dans la nature autour des habitations. Les arbres fruitiers présents étaient notamment le
pommier, le poirier, le prunier, le merisier, le sureau, etc. En plus de cela, il y avait des prunelles, noisettes, églantines, mûres des ronces, framboises sauvages, myrtilles et fraises des bois. Concernant les légumes, les Celtes avaient des carottes, oignons, poireaux, toutes sortes de choux et de raves. Il est probable que bon nombre de plantes sauvages considérées aujourd’hui comme mauvaises herbes aient été consommées. Notons les orties, la berce, l’épinard sauvage, les feuilles de pissenlit, etc.


On peut affirmer avec certitude qu’il cultivaient le blé puisque cet aliment était l’objet d’une distribution
impartiale et la kaïrolo – key (ki) clef – ear (ir), épi de blé. – hole,
creux, petite maison -, le grenier et peut-être le silo où souterrain
renfermant la précieuse
céréale, existait toujours auprès des centres d’habitations
celtiques. Il n’y a guère, en effet, de village qui ne possède un
terrain de ce nom : la kaïrolo des Redones était située au sud
de Montferrand tout près du chemin conduisant au ruisseau de la
Coume et aux Artigues. La production du blé étant même fort abondante
dans certaines régions privilégiées, on avait recours à des
mains étrangères à ces contrées, afin de moissonner avec plus de
célérité. Les Redones n’hésitaient point à louer ainsi leurs bras pour
les travaux importants de la moisson, et le nom de
Montferrand atteste leurs périodiques voyages à cet effet – to mow (mô), moissonner, - to own (ôn), prétendre à, - to fare (fère), voyager, - hand,
main -.



Mab Kasia
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Date d'inscription : 10/02/2013

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