La Viande et l'élevage
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La Viande et l'élevage
Les Celtes étaient
en premier lieu des éleveurs.
La chasse, pratiquée avec des chiens, constituait une part minime de
l’alimentation.
Les Celtes élevaient
des porcs, pour leur viande, et du gros bétail comme des bœufs et des vaches, comme
animaux de trait et pour la production de lait.
Les moutons,
précieux pour leur laine, les chèvres et les chevaux faisaient aussi partie des animaux domestiqués.
Les peaux étaient
soigneusement préparées pour la fabrication d’habits ou de tout autre objet de sellerie ou depelleterie.
Les poules
étaient les seules volailles mais on ne peut exclure la présence du canard
ou de l’oie.
Parmi les absents,
citons le chat et l’âne, qui se joindront plus tard à la colonisation romaine.
En général, les
animaux domestiques celtes étaient de plus petite taille par rapport à
ceux du monde
méditerranéen antique et à ceux d’aujourd’hui.
Le porc, le mouton,
le bœuf et le chien faisaient partie des menus celtes. Le cheval, en revanche, semble
en avoir été écarté.
Les viandes étaient
consommées de suite, cuisinées en bouillon ou grillées, ou conservées par salaison.
Ils
font cuire ces viandes en les embrochant et en les rôtissant, mais
peuvent aussi les faire bouillir dans des puits creusés à même le sol.
Ils remplissent alors ces puits d'eau, et y jettent des pierres
brûlantes. Grâce à cette technique, 450 litres d'eau peuvent être portés
à ébullition en une demi-heure ! Le mouton bouilli est préparé à la
maison, au-dessus du feu central, dans des chaudrons de métal qui sont
suspendus par des chaînes elles-même accrochées aux poutres du toit .
« Les troupeaux de bêtes à laine étaient fort nombreux dans le village des Redones. La Campbelle = to
camp, séjourner, - bell, clochette =, la Berke = to bay (bé), bêler, aboyer, - to heark (herk), prêter l’oreille =, le Grauzilhou = to graze (grèze) –
brouter l’herbe, mener paître, hill, colline =, dénotent
assez la présence des troupeaux dans la campagne. A défaut de ces
preuves écrites sur le sol lui-même, il reste encore dans
l’idiome du Languedoc, une expression affirmant la possession de
bêtes à laines chez les Gaulois. La chair de la brebis était même la
nourriture la plus ordinaire, car la chasse et la pêche ne
pouvaient suffire à alimenter une population nombreuse. La brebis,
en dialecte languedocien, est désignée par l’expression fedo, - to feed (fid) nourrir - : cette nourriture était
convenable, et ils la qualifiaient sans doute de gros morceau, puisque le terme chik, marquant la petite dimension dans le même dialecte, correspond en langue celtique à chick
(tchick) poulet, maigre portion
en premier lieu des éleveurs.
La chasse, pratiquée avec des chiens, constituait une part minime de
l’alimentation.
Les Celtes élevaient
des porcs, pour leur viande, et du gros bétail comme des bœufs et des vaches, comme
animaux de trait et pour la production de lait.
Les moutons,
précieux pour leur laine, les chèvres et les chevaux faisaient aussi partie des animaux domestiqués.
Les peaux étaient
soigneusement préparées pour la fabrication d’habits ou de tout autre objet de sellerie ou depelleterie.
Les poules
étaient les seules volailles mais on ne peut exclure la présence du canard
ou de l’oie.
Parmi les absents,
citons le chat et l’âne, qui se joindront plus tard à la colonisation romaine.
En général, les
animaux domestiques celtes étaient de plus petite taille par rapport à
ceux du monde
méditerranéen antique et à ceux d’aujourd’hui.
Le porc, le mouton,
le bœuf et le chien faisaient partie des menus celtes. Le cheval, en revanche, semble
en avoir été écarté.
Les viandes étaient
consommées de suite, cuisinées en bouillon ou grillées, ou conservées par salaison.
Ils
font cuire ces viandes en les embrochant et en les rôtissant, mais
peuvent aussi les faire bouillir dans des puits creusés à même le sol.
Ils remplissent alors ces puits d'eau, et y jettent des pierres
brûlantes. Grâce à cette technique, 450 litres d'eau peuvent être portés
à ébullition en une demi-heure ! Le mouton bouilli est préparé à la
maison, au-dessus du feu central, dans des chaudrons de métal qui sont
suspendus par des chaînes elles-même accrochées aux poutres du toit .
« Les troupeaux de bêtes à laine étaient fort nombreux dans le village des Redones. La Campbelle = to
camp, séjourner, - bell, clochette =, la Berke = to bay (bé), bêler, aboyer, - to heark (herk), prêter l’oreille =, le Grauzilhou = to graze (grèze) –
brouter l’herbe, mener paître, hill, colline =, dénotent
assez la présence des troupeaux dans la campagne. A défaut de ces
preuves écrites sur le sol lui-même, il reste encore dans
l’idiome du Languedoc, une expression affirmant la possession de
bêtes à laines chez les Gaulois. La chair de la brebis était même la
nourriture la plus ordinaire, car la chasse et la pêche ne
pouvaient suffire à alimenter une population nombreuse. La brebis,
en dialecte languedocien, est désignée par l’expression fedo, - to feed (fid) nourrir - : cette nourriture était
convenable, et ils la qualifiaient sans doute de gros morceau, puisque le terme chik, marquant la petite dimension dans le même dialecte, correspond en langue celtique à chick
(tchick) poulet, maigre portion
Mab Kasia- Admin
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Date d'inscription : 10/02/2013
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